Paul Faivre est étudiant chef de projet web à l'EFREI, une école d'ingénieur reconnue. Il évolue aujourd'hui au sein du groupe ACTA, où il occupe le double poste de webmaster et de community manager. Après un BTS communication, il s'agit de sa troisième année consécutive en alternance au CFA Sacef, une formule qui lui convient parfaitement.
Après deux années infructueuses à l'université, je me suis tourné vers un BTS communication, en lien avec le CFA Sacef. Ces deux ans ont été positifs, j'ai effectué mon alternance au district des Hauts-de-Seine de football. Là bas, j'ai effectué des taches très diverses : webmastering éditorial, événementiel, gestion d'une newsletter et d'un journal hebdomadaire numérique.
Je ne voulais pas m'arrêter là. Je voulais être à un niveau Bac+3. Après le BTS, on nous a proposé plusieurs possibilités pour compléter notre parcours. L'EFREI est une école reconnue, qui propose un diplôme de chef de projet web reconnu par l'État qui m'a plu car j'ai la fibre web depuis longtemps. C'est une bonne opportunité pour moi, je peux continuer le marketing et la communication avec l'outil Internet, un milieu où les projets sont toujours en mouvement. En restant au sein du CFA Sacef, j’évolue dans un cadre que je connais bien.
Le groupe ACTA regroupe diverses activités (voyages d'affaires, parfums), et un pôle média. J'y ai une double casquette puisque je suis webmaster et community manager. Je règle les problèmes des sites, j'anticipe les demandes et je les applique techniquement. J'assure le lien avec les prestataires. En tant que community manager, je suis chargé d'augmenter la visibilité du site via les réseaux sociaux comme facebook, twitter, ou par le biais de réseaux sociaux professionnels. Mes missions sont donc très variées, et j'ai une certaine autonomie.
Le rythme est exigeant : le soir il reste du travail pour l'école, ou il peut y avoir une urgence pour l'entreprise. Mais on ne s'ennuie jamais ! Je n'ai pas vu passer mes deux ans en BTS, et cette année prend le même chemin. Les alternants sont déjà dans la vie professionnelle, ils sont valorisés dans l'entreprise et créent déjà leur réseau. Surtout, lors d'un entretien d'embauche, au lieu d'insister sur ses connaissances théoriques, l'alternant peut répondre « je sais mettre en pratique ».
J'y ai réfléchi, et je ne souhaite pas continuer en master, notamment parce qu'il y a des besoins immédiats sur le marché du travail en webmarketing, et que je n'ai pas envie de rater ce wagon. Je préfère me stabiliser dans une entreprise et monter les échelons que d'avoir un bac+5 mais davantage de difficultés à décrocher un emploi.
Oui, car quand on est en alternance, on a un projet derrière la tête avec un métier précis. Je suis certain de me diriger vers un poste qui me plaît et que je connais. En ce sens, l'apprentissage peut remotiver des jeunes qui peuvent bâtir un projet concret. L'alternance existe non seulement en BTS mais aussi à l'université et dans des écoles : il ne faut pas hésiter à multiplier les expériences en alternance afin de voir si on est sur la bonne voie.
Lien :
Consultez la fiche de la formation Chef de projet en marketing Internet et conception de site web
La mobilité des apprentis a toujours été une préoccupation majeure du...
C’est dans ce cadre que le CFA Sacef a été audité par l’Afnor,...
Le CFA reste pleinement mobilisé pour ses apprentis et partenaires...
Le CFA SACEF recrute ses candidats à l'apprentissage pour plusieurs...
Milena Salerno, enseignant-chercheur de l'université Sorbonne Paris...