Désireux de mettre en pratique ses acquis, Mickael Cardoso n’a pas hésité à choisir la voie de l’apprentissage pour la licence 3 Technico-commercial en commerce international proposée par l’université de Cergy-Pontoise et le CFA SACEF. Son année d’alternance dans la société de transports Heppner lui a assuré un poste en CDI dans un secteur très recherché.
Après le Bac, j’ai fait un BTS Commerce International au lycée Notre-Dame à Verneuil-sur-Seine. À la base, je voulais le faire en alternance, mais je n’ai pas trouvé d’entreprise, donc je me suis réorienté vers la formation initiale. Après le BTS, j’étais toujours motivé pour faire de l’alternance, déjà pour gagner un peu d’argent – quand j’étais en BTS, comme je n’avais pas de revenus, j’avais dû trouver un job étudiant en parallèle de mes études – puis, pour mettre en pratique ce que j’étudiais. J’ai donc postulé à la licence 3 professionnelle Technico-commercial en commerce international, qui avait un rythme de 3 jours en entreprise et 2 jours à l’école.
J’ai réussi à avoir un contrat grâce à l’aide du CFA SACEF. Ma conseillère professionnelle, Lydie Philippe, a transmis mon CV à plusieurs entreprises, et la société Heppner, où je suis actuellement, m’a contacté. J’ai passé un premier entretien avec le chef de service, qui est mon responsable aujourd’hui, un deuxième entretien avec la RH et puis ils m’ont recruté.
J’ai eu un véritable accompagnement pour m’aider à conclure le contrat. Lydie Philippe, ma conseillère, m’a reçu quelques fois au CFA pour me préparer aux entretiens, elle a vu que j’étais motivé et elle a transmis mon CV à ses contacts.
Pendant l’année, on était en contact pour savoir si tout se passait bien, mais vu qu’il n’y avait aucun problème, il n’y a pas eu d’accompagnement particulier. Nous nous sommes notamment revus pour savoir si je voulais continuer mes études. Elle m’avait dirigé vers l’INSEEC, mais, assez tôt dans l’année, mon employeur m’avait dit qu’il voulait m’embaucher en CDI si tout se passait bien, donc, au vu de l’opportunité, je n’étais pas vraiment ouvert à continuer mes études. Je voulais travailler.
Oui, très utile. Sans l’aide de ma conseillère professionnelle, je n’aurais peut-être pas trouvé d'alternance. Le fait qu’elle ait transmis mon CV à ses contacts m’a bien profité, je ne connaissais pas la société Heppner avant. La conseillère m’a formé sur comment « me vendre » auprès d’un recruteur et cela m’a beaucoup aidé.
J’ai eu un véritable accompagnement pour m’aider à conclure le contrat. [...] Sans l’aide de ma conseillère professionnelle, je n’aurais peut-être pas trouvé d'alternance."
Heppner est un transiteur, un organisateur de transports qui travaille en B to B et qui s’occupe de trouver des solutions pour les sociétés qui ont besoin de transporter des marchandises. J’ai été recruté en octobre 2016 en tant que commercial sédentaire, pour gérer un portefeuille de clients — les plus petits — depuis le bureau. J’ai fait du suivi, de la prise de rendez-vous et de la prospection pour les commerciaux.
Puis, au mois d’avril 2017, la responsable des cotations, qui était en CDI dans mon même service, le service commercial, a quitté la société. À partir de mai, je l’ai donc remplacée sur son poste, en laissant un peu de côté mes premières missions. Ce changement de poste m’a permis d’acquérir d’autres compétences, j’ai vraiment pu pratiquer.
En L3, j’ai revu beaucoup de choses que j’avais déjà faites en BTS, j’ai principalement consolidé les compétences et les savoirs précédemment acquis. J’ai pu faire des liens entre la théorie et la pratique, pour les cours commerciaux (le calcul de la marge, par exemple) ou les cours de langue (j’utilise parfois l’anglais au travail). La licence est assez générale, et moi je suis dans une entreprise qui opère dans un secteur très spécifique, le transport, donc les liens restent relatifs, mais j’ai mis en pratique un certain nombre d'acquis.
Heppner a plusieurs agences en France, chaque agence recrute un alternant avec l’objectif de le former et de le garder dans l’entreprise en tant que commercial. Dès le départ, mon responsable m’avait dit que le but était de me faire les armes en tant qu’apprenti et de me recruter en tant que commercial en CDI par la suite.
Mais, après le départ de ma collègue, j’ai assuré son poste en tant que responsable des cotations, à la fin de l’apprentissage et pendant les premiers mois de mon CDI. Depuis le début de l’année 2018, j’ai repris mon poste initial, celui de commercial, mais itinérant cette fois-ci.
Je pense que je vais rester dans la même entreprise quelques années pour bien faire mes marques et consolider mes compétences. Par la suite, je pense que je resterai dans le secteur des transports. Les commerciaux sont très recherchés dans ce secteur ; j’ai déjà été démarché par la concurrence pour me proposer des postes de commercial. Je pense qu’il y a vraiment quelque chose à faire dans ce milieu. J’ai eu vraiment beaucoup de chance, l’apprentissage m’a ouvert une très belle voie. Aujourd’hui, je suis épanoui, j’aime ce que je fais.
Propos recueillis par Angela Pinzone, novembre 2017
Le restaurant d'application Pixel laisse carte blanche aux apprentis de la licence professionnelle Métiers des arts culinaires et des arts de la table, parcours Management opérationnel de...
Pour Marine, théorie rime avec pratique. Après un DUT Carrières juridiques, elle a trouvé chaussure à son pied au CFA SACEF, où elle a suivi une licence et un master en administration...
La mobilité des apprentis a toujours été une préoccupation majeure du...
C’est dans ce cadre que le CFA Sacef a été audité par l’Afnor,...
Le CFA reste pleinement mobilisé pour ses apprentis et partenaires...
Le CFA SACEF recrute ses candidats à l'apprentissage pour plusieurs...
Milena Salerno, enseignant-chercheur de l'université Sorbonne Paris...