Les chargés de communication travaillent à promouvoir un produit, l’image ou l’action d’une entreprise ou d’une institution. Pour cela, ils élaborent des supports et des actions de communication variés (brochures, sites web, événements, etc.). Ce métier nécessite polyvalence et sens de l’organisation, un bon relationnel et une certaine créativité. Patricia Ropartz et Sandra Huet décrivent les fonctions qu’elles exercent au quotidien, l’une dans une maison d’édition, l’autre dans une collectivité locale.
Patricia Ropartz est directrice de la communication . Elle enseigne par ailleurs la communication, le marketing et la stratégie dans le cadre de trois séminaires, pour le master « Ingénierie éditoriale et Communication » du CFA-SACEF.
Sandra Huet est directrice de la communication, de l’animation de la ville et de l'action publique de proximité, à la Ville d'Éragny (Val d’Oise). Elle est aussi chargée de TD au sein du même master, pour le cours « Outils de communication locale ».
Selon la structure où on l’exerce, le métier de chargé de communication (ou « communicant ») peut correspondre à des missions très différentes. Ainsi, aux Editions de La Martinière, Patricia Ropartz dirige le service « Relations presse et communication institutionnelle » avec une équipe de 6 personnes, chargé de la promotion des ouvrages, des auteurs et de l’image de marque de la maison. À la mairie d’Éragny, Sandra Huet encadre dix personnes qui élaborent notamment la communication interne et externe de la Ville. Leur travail consiste à promouvoir l’action de la collectivité locale et de ses élus.
Pour développer une stratégie de communication, les professionnels mettent au point un éventail de moyens. Dans le service de Patricia Ropartz, assistants de communication et attachés de presse s’appuient sur des dossiers et conférences de presse, des rencontres avec des journalistes et des événements. « Deux fois par an, nous publions aussi un magazine qui présente nos ouvrages. Il regroupe des extraits de livres à paraître et des interviews d’auteurs », explique Patricia Ropartz. Au quotidien, « quand mes assistants travaillent sur le plan de communication d’un livre, ils collaborent avec le service marketing, qui développe aussi des actions de promotion auprès des libraires. » Les méthodes employées changent selon les titres et les auteurs à défendre : « nous communiquons différemment sur un jeune auteur et sur quelqu’un qui est déjà très médiatisé », précise Mme Ropartz.
À Éragny, Sandra Huet et son équipe utilisent les mêmes outils, déclinés selon les besoins de lacommunication publique (site internet et journaux municipaux, relations presse, etc.). Sandra Huet insiste sur la spécificité de son secteur : « dans ce métier, il faut avoir le sens du service public et s’intéresser à la politique. En effet, on traite des sujets qui relèvent à la fois de l’intérêt général et des orientations de l’élu pour lequel on travaille. »
En pratique : quelles compétences techniques au quotidien ?
Pour créer leurs outils de travail, les communicants doivent avoir une connaissance de base de la chaîne graphique. Au quotidien, ils utilisent par exemple les logiciels Word, Powerpoint et Publisher, ou les fonctions basiques des logiciels de PAO (QuarkXPress, InDesign, etc.) Ils savent aussi se servir d’un appareil photo et retoucher une image avec Photoshop. Par ailleurs, ils travaillent régulièrement sur internet, avec des outils de messagerie et de gestion de contenu. Pour intervenir sur tous ces supports, ils doivent faire preuve de qualités rédactionnelles « tout-terrain ». Enfin, ils doivent pouvoir coordonner le travail de prestataires externes. |
Les chargés de communication doivent avant tout être polyvalents. « Dans une petite commune, une directrice de la communication peut faire de la mise sous pli ou prendre des photos, s’il y a un besoin urgent ! », explique Sandra Huet. Patricia Ropartz recrute quant à elle « des gens plutôt généralistes, curieux, capables de travailler sur des thématiques diverses (art, musique, cinéma, photo, voyage, gastronomie) ». Pour intervenir en autonomie comme en équipe, un communicant doit aussi avoir de solides capacités d’organisation et d’adaptation, ainsi qu’un très bon relationnel. Sandra Huet privilégie enfin les candidats « dynamiques, créatifs et disponibles, car les horaires peuvent varier. Il faut parfois être présent le soir, le week-end ou les jours fériés. »
Se former avec le CFA-SACEF : le master Ingénierie éditoriale et Communication
Le master professionnel Ingénierie éditoriale et Communication prépare en deux ans aux fonctions de chargé de communication. Pour Patricia Ropartz, « ce master présente l’avantage d’être une formation complète, qui prépare aussi bien aux différents métiers de l’édition qu’à ceux de la communication. » Quant à Sandra Huet, elle assure un enseignement consacré aux outils de communication locale, comprenant une étude de cas sur un journal municipal. « Cela permet aux étudiants d’aborder toutes les caractéristiques d’une publication, du contenu au mode de diffusion, en passant par le graphisme et la typographie. » |
> Pour en savoir plus sur le métier de chargé de communication, consultez la fiche « Pôle Emploi » dédiée à cette profession
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