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Témoignage d'Isabelle Staub, responsable de la licence Commerce international

La licence professionnelle Commerce international est proposée en apprentissage par le CFA SACEF et l’Université de Cergy-Pontoise. Elle forme des technico-commerciaux capables de négocier en deux ou trois langues. Issus de filières diverses, les apprentis acquièrent une expérience internationale en entreprise et font un séjour à l’étranger. Les employeurs apprécient leur profil polyvalent et leur ouverture sur les nouveaux marchés. Responsable de cette formation, Isabelle Staub répond à nos questions.

Pouvez-vous nous présenter la licence Commerce international ?

Cette formation a été créée en septembre 2001 pour répondre à une demande des entreprises dans les secteurs du commerce, du transport et de la logistique notamment. Les étudiants qui suivent ce cursus acquièrent une double compétence technico-commerciale. Ils apprennent aussi à négocier en français et en anglais, voire dans une troisième langue pour ceux qui choisissent cette option.

Comment se déroule le recrutement des étudiants ?

La licence offre 70 places par an, dont une vingtaine en apprentissage avec le CFA SACEF. Nous recevons chaque année quelque 200 dossiers. Nous opérons une première sélection sur dossier, qui prend en compte les résultats et le comportement de l’étudiant. Ensuite, nous faisons passer des tests à une centaine de personnes pour recruter les élèves de la future promotion.

Quel est le profil des étudiants sélectionnés ?

Ils sont tous recrutés à bac + 2, mais il n’y a pas vraiment de profil type. Certains sont issus d’un BTS Commerce international, d’autres ont obtenu par exemple un BTS technico-commercial. Nous sommes aussi ouverts aux profils atypiques : le critère le plus déterminant dans notre choix, c’est la motivation du candidat !

En tout cas, tous les élèves ont un bon niveau d’anglais, car la moitié des enseignements se déroulent dans cette langue.

Quelles sont les spécificités de cette licence par rapport à une autre formation dans le même secteur ?

Comme le recrutement est hétérogène, nous proposons une remise à niveau sur les dix premières semaines de cours. Ainsi, les étudiants non issus de la filière « commerce international » peuvent acquérir les bases de cette discipline, pour être rapidement opérationnels en entreprise.

Par ailleurs, les apprentis se voient confier par leur employeur un projet tutoré, en plus de leurs missions habituelles. Cela représente pour eux une expérience à dimension internationale, très appréciable.

Enfin, les étudiants partent à Malte pendant une semaine, dans le cadre du cours de commerce maritime. Ils assistent à des conférences en anglais et font plusieurs visites (porte-conteneur, services des douanes, etc.) Grâce à ce séjour, ils appréhendent concrètement les problématiques de l’affrètement et de la logistique – sachant que le fret maritime représente 95 % du transport de marchandises dans le monde.

Quels sont les métiers préparés à travers ce cursus ?

La formation dispensée est très complète. Elle permet donc d’exercer tous les métiers du commerce international, par exemple dans les domaines de la prospection, de la négociation ou de la logistique (assistant de développement des ventes, chargé de clientèle, gestionnaire des crédits documentaires, assistant manager export, etc.) 

La licence offre-t-elle des débouchés intéressants ?

Le taux de réussite de la formation est de 95 %, et 80 % des étudiants sont recrutés au terme de leur cursus. Ce taux d’embauche est encore plus élevé pour les élèves qui ont suivi la licence en alternance.

Les entreprises recrutant le plus sont des PME qui travaillent à l’export (notamment dans la région parisienne, où l’on trouve trois grands aéroports internationaux). Dans ces structures, nos jeunes diplômés occupent souvent des postes très polyvalents. Les employeurs apprécient leur capacité d’ouverture et de réflexion sur les marchés émergents, en particulier les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud).

Comment voyez-vous l’avenir du secteur ?

La reprise et la croissance économique passeront forcément par l’international ; c’est pourquoi je suis optimiste quant à l’avenir de cette filière.

 

> Pour en savoir plus, consultez la fiche dédiée à la licence professionnelle Commerce international

 
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