Claire-Hélène Frileux, une apprentie au forum des jeunes de l'Unesco

Claire-Hélène Frileux, étudiante en Master 2 Projets européens à l’université de Cergy-Pontoise a passé quatre journées intenses dans les locaux de l’Unesco à Paris. Sélectionnée pour représenter la France au 7e forum des jeunes de l’Unesco qui s’est terminé le 20 octobre, elle a activement participé aux débats.

Quels sont les critères de sélection ?

Deux conditions sont nécessaires : il faut avoir entre 18 et 24 ans et parler l’anglais. Bien sûr, être familier de la dimension internationale est un élément capital. Comme je suis chargée de mission au Pôle Europe/international à la Fédération Française des Maisons des Jeunes et de la Culture (FFMJC), mon expérience a compté.

Votre formation a-t-elle été un atout?

Oui, bien sûr puisque je poursuis mes études supérieures en Master 2 Projets européens et auparavant, j’ai vécu une expérience européenne. Pendant ma Licence LEA à Rennes 2, je suis partie en Allemagne avec une bourse Erasmus. J’ai effectué un stage au Conseil Fédéral de la Jeunesse à Berlin puis j’ai travaillé en tant que chargée de projets à Europa-Direkt (un institut franco-germano-polonais, qui organise des échanges interculturels pour les jeunes) à Dresde.

Qu’avez-vous retiré de l’expérience à l’Unesco?

Les ateliers sur la résolution de conflits, le pouvoir des médias sociaux, par exemple étaient assez intéressants. Problème : la place limitée attribuée aux débats après les exposés des experts et les procédures de vote quelques peu expéditives m’ont passablement agacée. Par contre, j’ai adoré les échanges avec les autres jeunes venus des quatre coins du monde. C’était extrêmement riche.

Quels sont vos projets après le Master 2 ?

Tout d’abord, il faut le terminer et le rythme à tenir est soutenu puisque je travaille 3 jours par semaine à la FFMJC et 2 jours à l’université de Cergy et ce sur une amplitude horaire de 8h à 19h.
J’apprécie le côté extrêmement pratique des enseignements. Par exemple, certains examens de partiel portent sur le montage de demande de subvention européenne. Mon avenir étant incertain à la FFMJC avec les réformes en cours, j’envisage de partir en Volontariat international en entreprise ou en administration (VIE/VIA) dans un pays d’Amérique latine pour travailler dans une ambassade ou une Alliance française.