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Témoignage de Cédric, apprenti à l'ESME Sudria

Cédric Bourgoin est étudiant à l’ESME Sudria, une école d’ingénieurs. Dans ce cadre, il a intégré l’entreprise Eiffage comme apprenti en 2012, avec le CFA SACEF. Il travaille en alternance dans un pôle d’activités dédié à l’extension des réseaux électriques, en tant qu’assistant chargé d’affaires. Au quotidien, Cédric prépare notamment le lancement de nouveaux chantiers, à partir de son bureau comme sur le terrain. Il revient ici sur son parcours et ses missions en entreprise, sur les avantages de l’apprentissage et l’accompagnement du CFA.

Cédric Bourgoin

Pouvez-vous nous présenter l’entreprise pour laquelle vous travaillez ?

Je suis apprenti chez Eiffage Énergie, dans la région de Nice. J’ai intégré le pôle d’activités Infrastructures, en charge de l’extension des réseaux électriques et de l’électrification de terrains. Nous intervenons essentiellement comme sous-traitant pour les collectivités locales de l’arrière-pays niçois, et pour ERDF (Électricité Réseau Distribution France).

 

Actuellement, j’effectue ma deuxième année en alternance, sachant que mon apprentissage doit durer trois ans au total. Depuis la rentrée, je passe donc un mois en cours à Paris, puis un mois en entreprise à Nice, et ainsi de suite.

Plus précisément, en quoi consistent vos missions au sein d’Eiffage ?

Je suis assistant chargé d’affaires. Au quotidien, je travaille en binôme avec une chargée d’affaires, qui me délègue une partie des tâches qu’elle doit réaliser. Mes fonctions sont très variées : je peux aussi bien établir des devis et des plannings que contribuer au lancement d’un chantier. Cela consiste à préparer le terrain en amont, avant l’intervention d’Eiffage. Il s’agit d’abord de dresser ou réactualiser les plans des bâtiments, routes et réseaux existants (éclairage public, gaz, etc.), afin de ne pas les endommager pendant nos travaux. Pour cela, nous devons communiquer avec les acteurs déjà présents sur la zone (Orange, GDF, etc.) Il nous faut aussi obtenir, de la part des riverains, les autorisations de raccordement au réseau électrique. Ensuite, nous bouclons toutes les démarches administratives liées à la sûreté du chantier. Puis, lorsque les fonds dédiés au projet sont disponibles, nous organisons une réunion de lancement regroupant les parties prenantes.

 

Une fois les travaux commencés, je me rends sur le terrain régulièrement. Là, avec le chef de chantier, je vérifie notamment que les bonnes pratiques de sécurité sont respectées, puis je rends compte de mes observations à la chargée d’affaires. Je peux aussi être amené à gérer diverses situations d’urgence. En parallèle, je participe à la gestion des stocks de matériel et des véhicules, en indiquant aux ouvriers ce qu’ils doivent utiliser. Toutes ces tâches nécessitent une grande polyvalence !

Quel a été votre parcours avant d’intégrer l’ESME Sudria ?

J’ai suivi une première et une terminale STI Génie électrotechnique, puis j’ai décroché un bac STI avec mention TB. Ensuite, j’ai poursuivi mes études dans un IUT GEII (Génie électrique et informatique industrielle) afin d’obtenir un DUT. Dans ce cadre, j’ai effectué mon stage de fin d’études en informatique chez Eiffage.

Mon tuteur de stage m’a alors proposé de continuer dans la même entreprise en apprentissage, à Nice, avec la possibilité d’intégrer l’ESME Sudria. Mon dossier a été accepté par l’école, et j’ai pu commencer ma formation en alternance avec le CFA SACEF. Pendant toute l’année dernière, j’ai accompagné un chef de chantier sur le terrain, ce qui m’a permis d’appréhender les aspects techniques des travaux.

Personnellement, que vous apporte l’apprentissage ?

Travailler en entreprise pendant mes études me permet de mieux comprendre les réalités du terrain, par rapport à un étudiant qui reste en cours toute l’année. Par exemple, en termes de sécurité et de gestion, j’apprends à appliquer directement les lois, règles et normes en vigueur. J’acquiers aussi une expérience précieuse en matière de résolution de problèmes, avec tous les aspects humains que cela comporte. En outre, l’apprentissage augmente mes chances de trouver rapidement un emploi à l’issue de ma formation, car en plus d’un diplôme bac + 5, j’aurai déjà une expérience professionnelle…

J’ajouterais que, selon moi, l’apprentissage représente aussi un atout pour l’entreprise, dans la mesure où l’apprenti peut apporter un regard neuf sur les projets en cours.

Au quotidien, quelles sont vos relations avec votre maître d’apprentissage ?

Je suis encadré par le responsable du pôle Infrastructures pour lequel je travaille. Nous fixons régulièrement des entretiens pour faire le point sur mes activités, et je peux alors lui poser des questions sur les dossiers en cours. Avec lui, je remplis aussi les fiches d’objectifs annuels et semestriels liés à mon apprentissage. Quand il me note, nous reprenons ensemble chacun des objectifs du semestre. Cela lui permet de m’expliquer le pourquoi de chaque note, et je sais ainsi dans quels domaines je peux progresser.

Plus largement, au contact de mon maître d’apprentissage, j’apprends beaucoup sur l’application de la législation, la relation avec les clients et l’aspect commercial des projets.

Comment se concrétise l’accompagnement du CFA SACEF depuis le début de votre apprentissage ?

Nous sommes suivis par une conseillère professionnelle qui, à l’entrée dans l’entreprise, nous aide dans toutes nos démarches. Tous les semestres, nous sommes aussi sollicités pour donner notre avis sur la formation. Des réunions peuvent également être organisées pour permettre un échange entre le maître d’apprentissage, l’apprenti et la conseillère professionnelle. Enfin, à tout moment, nous pouvons contacter le CFA ou nous rendre dans ses locaux : il y a toujours quelqu’un de disponible pour répondre à nos questions. Grâce à toutes ces mesures, on se sent bien suivi !

Quels sont vos projets pour les années à venir ?

Durant ma troisième année d’apprentissage, la chargée d’affaires avec laquelle je travaille va me confier davantage de tâches. Je vais aussi me concentrer sur l’aspect « gestion » des projets auxquels je contribue.

À l’issue de mon apprentissage, je serais heureux de poursuivre chez Eiffage si l’on me propose un poste. En effet, c’est une société importante où l’on peut acquérir une expérience professionnelle intéressante.

>Pour en savoir plus, consultez la fiche dédiée au diplôme d’ingénieur de l’ESME Sudria

 

Un club d’apprentis pour l’ESME Sudria
 
Cette année, Cédric Bourgoin est aussi président du Club des ingénieurs apprentis (CIA) de l’ESME. Créée en 2012, cette association a pour objectifs de fédérer en réseau les apprentis de l’école, de les rapprocher des étudiants inscrits en formation classique, et de valoriser l'école et les formations qu'elle dispense.
 
Pour cela, le Club organise diverses activités, avec le soutien de l’ESME Sudria, du CFA SACEF et de plusieurs entreprises (rencontres conviviales autour d’un apéritif, bowling inter-apprentis, marathon, etc.) En juin 2014, l’association comptait déjà plus de 70 adhérents, sur une centaine d’apprentis.
> Pour connaître les activités du Club, vous pouvez contacter l’équipe organisatrice à cia.esmesudria[arobase]gmail.com
  
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